Quelque soit la nature d’un handicap, la dépendance matérielle, physique ou psychique, introduit une tension forte dans les rapports entre la personne handicapée et celle qui contribue, directement ou non, au développement de son autonomie motrice. Cette dépendance est un facteur de déséquilibre qui fait de la relation d’aide une relation « à risque ».

 Sommaire

La relation à l’usage dans les pratiques sociales.

– Enjeux, tensions et apports de l’évolution de la place des « usagers » dans l’action sociale et médico-sociale.

– Approche juridique de la relation d’aide.

– « Le moi s’éveille par la grâce du toi » : la relation comme fondement de l’humanité.

Les composantes de la relation professionnelle.

Les composantes sociales et culturelles.

– De quelques facteurs psychoculturels organisateurs de la relation à l’autre.

– L’action sociale ou médico-sociale : le produit d’une mise en tension.

– Le souci des autres est-il une affaire de femmes ?

Les composantes individuelles.

– Les caractéristiques de la relation d’aide : l’empathie, l’authenticité, le respect, la qualité
de présence et l’accent mis sur les ressources de la personne (approche rogerienne).

– Éléments de discussion autour du concept de santé : d’une conception biologique
à une conception humaniste.

– L’implication émotionnelle dans la relation : à la recherche d’un malaise suffisamment bon.

De quelques situations à risques (1).

La question de la proximité corporelles.

– Le corps à corps dans la relation : proximité obligée, émotions imposées.

– Quand l’intimité de l’autre fait partie de mon travail, cette intimité me « touche ».

– Table ronde – Témoignages de personnes handicapées, engagées dans une relation
de dépendance à autrui : le vécu de cette relation.

De quelques situations à risque (2).

Des contextes particuliers.

– Les interventions longues au domicile et leur impact sur la relation.

– Communiquer quand la relation est impossible : l’exemple des personnes autistes déficitaires.

Le poids institutionnel.

– Les situations relationnelles facteur d’usure et de maltraitance.

– La résonance émotionnelle dans les équipes institutionnelles : dispositifs et processus
d’élaboration en situation plurisubjective.

– Impact de l’organisation du travail sur les relations professionnelles et les relations à l’usager.

Prévenir les risques de la relation.

– De l’utilité des tiers comme « garde-fou » de nos actes.

– Les pratiques corporelles comme moyen de ressourcement et d’évolution dans le travail relationnel.

– La part du rêve dans les institutions.

– Ne pas s’en remettre au hasard pour que la qualité des relations dans l’institution contribue à la prévention des risques.

– Responsabilité et dévouement.